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Lorsqu’un couple se sépare, il ne s’agit pas seulement de divorcer. Il faut aussi régler le sort des biens acquis pendant la vie commune.
C’est ce que l’on appelle la liquidation du régime matrimonial.
Cette étape consiste à déterminer ce qui appartient à chacun des époux, à évaluer la valeur des biens et à organiser leur partage, selon les règles du régime choisi (communauté, séparation de biens, etc.).
La liquidation peut se faire à l’amiable ou devant le juge, et elle nécessite parfois l’intervention d’un notaire, en présence d’un bien immobilier.
Les biens sont obligatoirement partagés au moment de la signature du divorce par consentement mutuel.
Elle n’est pas nécessaire lorsque les époux n’ont aucun bien ni aucune dette.
La liquidation n’est pas obligatoire dans ce type de divorce amiable devant le juge.
Le partage des biens peut ainsi être différé, ce qui présente un intérêt dans certaines situations.
La liquidation n’est pas obligatoire et le divorce peut être prononcé sans que les biens ne soient partagés.
Il est possible de solliciter la désignation d’un notaire au stade des mesures provisoires pour anticiper sur le partage des biens.
La liquidation du régime matrimonial est une étape complexe, aux enjeux souvent méconnus.
Contrairement au notaire, l’avocat défend exclusivement vos intérêts.
Il vous aide à comprendre les règles applicables, anticipe les désaccords, et veille à un partage juste et équilibré.
Lorsque le notaire est saisi, l’avocat fait le lien et s’assure que vos droits sont pleinement pris en compte.
Lorsqu’il n’existe pas de biens immobiliers mais qu’une liquidation est nécessaire, la liquidation peut se faire par un avocat.
Rédaction de l’état liquidatif : 800 € HT
En présence d’un bien immobilier, la liquidation du régime matrimonial est obligatoirement notariée.
Dans ce cas, notre cabinet vous accompagne pour défendre vos droits dans le partage.
Tarif accompagnement : 500 € HT + honoraire de résultat de 10% en cas de désaccord sur le partage proposé par le notaire.
Vous êtes dans le cas d’un divorce amiable judiciaire et vous souhaitez faire homologuer la liquidation de votre régime matrimonial ?
rédaction de l’acte liquidatif : 800 € HT
La liquidation du régime matrimonial est une matière hautement technique et complexe.
Assister efficacement un client dans une liquidation : cela requiert
une parfaite maîtrise des règles juridiques,
une grande rigueur
une solide expérience de terrain.
Au sein du cabinet, nous intervenons régulièrement dans des dossiers de liquidation complexes.
Dans ce domaine, le choix de l’avocat est stratégique : il peut faire la différence… et vous faire gagner (ou perdre) des sommes importantes.
Assurez-vous d’être accompagné(e) par un professionnel compétent.
C’est le régime légal en l’absence de contrat de mariage.
Une grande majorité des époux, sont, sans le savoir, soumis à ce régime matrimonial.
En principe, tous les biens acquis pendant le mariage sont communs, peu importe à quel nom ils sont achetés.
Cela inclut :
Les achats réalisés pendant le mariage,
Les gains et salaires de chacun des époux,
Les économies figurant sur les comptes bancaires.
Dans ce régime, chaque époux reste propriétaire de ce qu’il achète, avant ou pendant le mariage.
Il n’y a pas de mise en commun automatique :
Les biens achetés restent personnels,
Les comptes bancaires sont séparés,
Les dettes n’engagent en principe que celui qui les a contractées.
La dissimulation volontaire d’un bien commun au moment du partage peut entraîner la perte totale de vos droits sur ce bien. C’est ce que l’on appelle le recel de communauté. Une faute grave, aux conséquences financières parfois lourdes.
Dans un arrêt du 21 mai 2025, la Cour de cassation rappelle qu’un époux n’est pas personnellement responsable des dettes contractées par l’autre, même si les biens communs peuvent être saisis.
Une décision importante qui rassure les époux mariés sous le régime de la communauté face aux créanciers trop pressants.
Dans une décision du 26 mars 2025, la Cour de cassation a rappelé qu’un époux ne peut ni vendre seul des actions communes après la séparation, ni les céder à vil prix.
En cas de dissimulation, le recel de communauté est sanctionné sévèrement : perte totale des droits sur les biens en cause.
Un arrêt clé pour tous les couples détenteur d’un patrimoine en action, et mariés sous le régime de la communauté.
Que faire si mon ex-conjoint refuse de liquider ?
En cas de blocage après le divorce, vous pouvez saisir le notaire désigné ou à défaut le notaire de votre choix.
En cas d’échec des discussions, il faudra engager une procédure judiciaire de partage devant le tribunal judiciaire.
Le juge pourra imposer le partage, nommer un notaire ou trancher les désaccords.
Puis-je vendre un bien commun avant la liquidation ?
Non, sauf avec l’accord exprès de l’autre époux. En indivision post-communautaire, les biens ne peuvent pas être cédés unilatéralement, même après le prononcé du divorce. Il faut attendre la liquidation ou obtenir un accord formalisé.
Le partage peut-il se faire partiellement ?
Oui. Il est possible de procéder à un partage partiel (par exemple, vendre ou attribuer un bien immobilier dans un premier temps), puis de liquider le reste plus tard. Cela peut permettre de gagner du temps ou débloquer une situation urgente.
Doit-on liquider aussi les dettes ?
Oui. La liquidation concerne aussi le passif commun (crédits, dettes fiscales, découvert bancaire…). Il faut déterminer qui les rembourse et dans quelles proportions.
Certaines dettes sont communes, d’autres personnelles : l’analyse juridique est essentielle.
Peut-on liquider le régime matrimonial pendant le mariage ?
Oui, sous certaines conditions.
Il est possible de procéder à une liquidation anticipée partielle, notamment en cas de changement de régime matrimonial, de séparation de corps, ou pour régler un contentieux patrimonial ponctuel.
Cela nécessite l’intervention d’un notaire et parfois d’une homologation judiciaire.
Vous avez une question sur le fonctionnement du cabinet, besoin d’une précision avant de prendre rendez-vous ?
Vous souhaitez ouvrir une procédure à l’aide juridictionnelle ?
Le cabinet est à votre disposition et vous répondra dans les meilleurs délais.
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